Le "tram" du Douaisis, un vrai drame
pour les modes doux !
Pendant les travaux | travaux réalisés |
Douai | Douai |
Sin le Noble | Sin le Noble |
Dechy | Dechy |
Guesnain | Guesnain |
Douai
gare |
Rue Charles Bourseul
Les photos ci-dessous ont été prises le mercredi 29/08/07, soit 6 jours avant la rentrée scolaire. Certains étudiants se rendent d'ailleurs déjà à l'Ecole des Mines de Douai.
Or, à hauteur de l'entrée nord de cette grande école, un espace n'est toujours pas goudronné !
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côté nord, dénivelé de 4 cm | côté sud, dénivelé de 7 cm |
Rue de Béthune
On devine sur la photo un panneau provisoire qui indique hypocritement que le stationnement est limité à 15 minutes. Ce panneau n'invite d'ailleurs pas à respecter la piste cyclable ! |
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Gare de Douai
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mercredi 21 février 2007
Les Vroum-Vroum vont pouvoir enfin vrombir à coeur-joie
La Municipalité de Douai nous informe pratiquement en temps réel sur les travaux du tram.
Ainsi, dans l'hypercentre de Douai, nous avons reçu le message suivantle boulevard souterrain
sous le parvis de la gare
est ouvert- plus de sécurité pour les piétons (sic !)
- plus de fluidité pour les véhicules
Boulevard Phalempin le 21 février 2007 vers 18h
Les piétons et les cyclistes eux, devront continuer à faire le dos rond !
Ceux-ci apparaissent comme les dindons de la farce du TCSP (Transport en Commun en Site Propre).
Les piétons sont de pauvres pigeons roulés dans le goudron.
Alors si les piétons ont le bourdon, ils n'ont plus qu'à rêver de se muer en abeille ou en guêpe pour prendre de la hauteur et subir stoïquement leur humble condition d'êtres honnis.
Parvis de la Gare
Les automobiles n'ont pas encore été chassés du parvis de la gare et envahissent de fait tout l'espace.Place Carnot
La Place Carnot n'est qu'un immense chantier où seules circulent aisément les voitures.
Celles-ci ont retrouvé des places de stationnement toute neuves.
Mais les piétons doivent circuler au travers de labyrinthes étroits sans fil d'Ariane !Boulevard Phalempin
Toujours pas de trottoir aménagé comme l'attestent les photos prises ci-dessus lors de l'arrivée d'un train.
Prime au civisme : les usagers des Transports en Commun doivent se contenter d'un mince cheminement improvisé au sein d'un parking. Qui a dit que le PDU devait favoriser les alternatives à l'automobile ?
A l'intersection du Boulevard Phalempin avec la rue Victor Galois, le cheminement piétonnier disparaît tout simplement tout comme la piste cyclable : les usagers des modes doux seraient-ils des mouches à prendre au piège ?
Ainsi l'information apparaît comme mensongère en ce qui concerne les piétons qui sont confrontés à des conditions apocalyptiques. Une fois de plus, les citoyens les plus responsables sont les derniers servis et la priorité est toujours accordée aux déplacements automobiles
Gare de Douai : un pôle d'intermodalité ?
A Douai, tous les prétextes sont bons pour faire disparaître des arceaux vélos. C'est le cas de ceux qui étaient devant l'hippodrome qui ont disparu lors de l'extension de celui-ci. |
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C’est d’ailleurs la formule que l’on trouve aux abords des gares néerlandaises (Eindhoven, entre autres, que connaissent certains de nos élus) et de la plupart des gares flamandes. On y trouve à la fois un stationnement sécurisé et payant mais aussi un stationnement gratuit muni d’arceaux vélo. A Ostende, on trouve un garage à vélo couvert et gratuit. A Anvers, le garage à vélo est couvert, gratuit et même surveillé.
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photos prises le mercredi 21 novembre 2007 vers 17h |
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mardi 5 septembre 2007
Rentrée des classes
A messages confus, circulation bordellique !
Photo prise avenue du Maréchal Leclerc à Douai le mardi 5 septembre 2007 vers 17h. On remarquera l'arrêt de bus qu'on espère provisoire sur une bande engravillonnée trop étroite et, bien sûr, sans aucun banc ni abri.
De plus, alors que l'espace est occupé par le TCSP, tout semble être fait pour faire croire aux automobilistes que rien n'a changé et que, de surcroît, on pense à eux (voir notre coup de gueule sur la suppression des bandes cyclables rue des Wetz au profit d'un dépose-minute).
Une telle politique d'atermoiements se traduit inévitablement par une congestion du trafic automobile : ce soir là, vers 16h50, un bouchon s'étendait du début de la rue Hyacinthe Corne jusqu'au bout de la rue Saint Thomas, soit sur 400m.
Les véhicules à moteur qui avaient eu la mauvaise idée de s'engouffrer dans la rue Hyacinthe Corne pour retourner rue Saint Vaast ont mis environ un quart d'heure pour parcourir 400m à travers la rue H. Corne, la rue des Ecoles et la rue des Malvaux. On a donc un record d'inefficacité et de lenteur pour les véhicules motorisés avec une vitesse moyenne de 1,6 km/h, soit deux fois moins que la vitesse moyenne d'un piéton fatigué !
On espère du moins que le SMTD aura à coeur de terminer les travaux d'Evéole au coeur de Douai pour la semaine de la mobilité qui a lieu cette année du 16 au 22 septembre 2007. Il y a malheureusement fort à craindre que ce ne soit qu'un voeu pieux : si on consulte le site consacré à cette semaine, on peut remarquer que 130 collectivités participent à cette semaine mais que le Douaisis est, une fois de plus, absent.
Bonne nouvelle : au cours de cette semaine, la ville de Valenciennes devrait inaugurer ses premiers contresens vélo.P.K.
Avenue du Maréchal Leclerc
Place Charles de Gaulle
mardi 17 juin 2008
Travaux du tram et vélo
Encore du provisoire !
Certes, les travaux du tramway ne sont pas encore terminés. Mais doit-on prendre les cyclistes consciencieux pour des cons se retrouvant nez à nez avec une barrière.
Il existe des communautés d'agglomération et des communautés urbaines qui sont plus respectueuses des usagers proposant un itinéraire alternatif pendant la durée des travaux. C'est le cas par exemple de LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine) lors des travaux réalisés sur la piste cyclable longeant l'Avenue de la République. La moindre des corrections consisterait à prévenir les cyclistes que cette piste cyclable est bloquée. On imagine mal ce genre de gag infligé aux automobilistes et on imagine très bien la volée de protestations qui s'ensuivrait.
Quelques réalisations du TCSP
jeudi 17 janvier 2008
Le SMTD invente les pistes cyclables garanties dérapantes !
19h, j'emprunte la rue Fortier pour me rendre à Marché Plus. Un piéton traverse la chaussée, je freine et sens alors mon vélo dériver. Heureusement, ma vitesse n'était pas excessive sinon c'était la chute assurée.
On notera également que, malgré le changement de sens de circulation de la rue Morel, le double sens cyclable a été maintenu mais sans qu'aucun marquage au sol permette d'y accéder à partir de la Place Carnot comme si la Municipalité de Douai et le SMTD souhaitaient que ce double sens cyclable reste confidentiel.
Ce soir là, on pouvait également voir trois vélos à l'entrée de ce supermarché de proximité (la présence d'une population étudiante explique le succès du vélo à Douai). Certes, à la demande de l'association Droit d'Vélo, un arceau y a été posé mais de telle façon qu'on ne puisse y accrocher qu'un seul vélo. Il est en effet hors de question de supprimer le sacro-saint stationnement latéral sur voirie à Douai alors qu'une place de stationnement voiture permet de garer 8 vélos.
Mais revenons à nos patinoires (pardon nos pistes cyclables glissantes). Vendredi 11 janvier, j'ai rencontré une ancienne collègue, Christelle V.A., qui a failli se casser la figure avec ses béquilles sur le revêtement glissant de ces pistes cyclables. Celle-ci me demandait si les cyclistes avaient remarqué le problème et envisageait avec appréhension de remonter sur un vélo alors qu'elle faitt partie des cyclistes régulières.
Or, ce problème d'adhérence a été souvent évoqué par les cyclistes, y compris sur ce site dès l'apparition de cette maudite peinture verte en juillet 2007. On espère qu'au moins certains cyclistes ont pris la peine d'évoquer ce problème auprès du bureau de Droit d'Vélo. Et on espère que cette même association (cela fait beaucoup de voeux pieux !) en a informé le SMTD.
Même si ce n'était pas le cas, cet aménagement, s'il ne prouve pas le mépris affiché envers les cyclistes, démontre du moins l'absence totale de culture vélo du SMTD et du maître d'ouvrage des travaux, à savoir le bureau d'études REICHEN ET ROBERT. A titre d'information, le bureau d'études REICHEN ET ROBERT a déjà sévi dans l'aménagement du tramway des maréchaux et semble visiblement sourd aux remarques des cyclistes. On retrouve en effet le même type de critiques émises par les cyclistes parisiens concernant les aménagements du Boulevard des Maréchaux (1). Mais peut-être ce cher Abel GUGGENHEIM, membre du MDB, est-il aussi négatif que le réalisateur de ce site comme le prétend V.S., membre du bureau de DDV ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une même exigence de rigueur ? Comme le précise l'association Vélo XV et VII, quelques trop rares erreurs grossières ont pu être corrigées grâce à la vigilance de leur association et au soutien de Denis Beaupin. Peut-on oser espérer quelques correctifs avec Droit d'Vélo et Jean-Jacque DELILLE ? On peut se permettre d'en douter au regard de sa dernière prestation lors de l'AG de Droit d'Vélo qui avait lieu le 1° décembre 2007. Le Président du SMTD n'a qu'un seul leit-motif : il ne souhaite pas mais il exige un soutien inconditionnel à ses réalisations de la part de l'association Droit d'Vélo !
On ne reviendra pas sur les nombreuses inepties qui émaillent les pistes cyclables créées par le SMTD. Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter la partie consacrée à Douai sur la page évoquant les réalisations du TCSP. Car, faut-il le rappeler, seule la ville de Douai aura bénéficié d'aménagements cyclables sur les 4 communes traversées par le projet (Douai, Sin le Noble, Dechy et Guesnain).
Une fois de plus, cela confortera une idée fortement répandue consistant à dire que le vélo est un mode de déplacement de bobos. Et pourtant le Douaisis connaît encore ou, du moins bénéficiait d'une pratique cycliste non négligeable dans les milieux populaires (part modale de 4% selon l'enquête ménages déplacements de 1997). On peut craindre que l'un des premiers résultats du PDU soit d'avoir ramené cette part modale aux malheureux 2% nationaux !P.K.
1 : on pourra également lire le communiqué de presse fort instructif envoyé conjointement par le MDB et l'association vélo XV et VII lors de l'inauguration du tramway des maréchaux en décembre 2006. On espère (oui, on croit au Père Noël !) que ce même type d'action protestataire aura lieu sur Douai lors de l'inauguration du "tramway" de Douai en juin 2008 (pourquoi pas à l'occasion de la fête européenne du vélo ?) sans que cela n'interfère sur la campagne des municipales.
Douai
Au sud de l'école des mines
Dénivelé 0 pour tous : automobilistes, PMR et cyclistes !
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On aimerait tous bénéficier du sort privilégié réservé aux automobilistes, un dénivelé nul en traversant la voie de "tram" ou quand on change de voirie.
La photo ci-dessus illustre l'entrée de l'Ecole des Mines. A ce niveau, le maître d'ouvrage, quelque soit le lieu, n'est jamais pris en défaut.
Pour les piétons, ces ressauts théoriquement destinés à alerter les mal voyants du changement d'usagers (piétons/voitures/tram) font, à notre avis double emploi avec les surfaces podotactiles mais sont particulièrement pénalisants pour les personnes à mobilité réduite.
D'ailleurs le décret n° 99-756 et l'arrêté du 31 août 1999 précisent que, si les ressauts ne peuvent être évités, ceux-ci doivent avoir des bords arrondis et une hauteur maximale de 2cm. Deux enseignements sont à tirer de ces textes officiels.
D'une part, les ressauts doivent être évités et il en existe une multitude sur les aménagements liés au tram où l'écoulement des eaux ne peut justifier ces ressauts. De surcroît, nous avons dénombré au moins trois ressauts d'une hauteur supérieure à 2,5 cm !
Par contre, les entrées et sorties de pistes cyclables sont truffées de ressaut qui apparentent ces voies cyclables à des parcours de VTT.
Ce site ne recense que les ressauts les plus délirants (hauteur supérieure à 2,5 cm) même si tous sont désagréables.
Comme le rappelle le guide de bonne pratique des aménagements cyclables du MET de Wallonie, les bordures présentes sur les pistes cyclables pour un pneu standard de 3 cm de section doivent être multipliées par 3 si on veut l'équivalent pour une roue de voiture.
Ainsi, une différence de niveau de 1 cm qui peut sembler bénigne
équivaut à une bordure de 3cm pour une roue de voiture (choc nettement sensible).
Quand à une bordure de 2 à 3cm sur une PC, elle équivaut à une bordure de 10 cm pour une roue de voiture, soit plus que la hauteur d'un vrai plateau ralentisseur (7 cm environ)-qui ne doit pas être confondu avec les pseudo-ralentisseurs du SMTD-et ce, sans biseau !
Ainsi, Luc Coveliers, expert de Provélo propose le test de la pièce de 2 € d'un diamètre de 2,5 cm que nous avons effectué.
Ces irrégularités, outre l'inconfort, provoquent également des chocs, des dégâts aux jantes, voire des risques de crevaison qui résultent d'un pincement de la chambre à air entre la jante et l'élément saillant.
L'idéal aurait été d'avoir l'ensemble de la piste cyclable au même niveau, ce dont bénéficient, comme on peut le noter au passage, ces chères voitures entrant et sortant du parking de la place Carnot. Au minimum, un correctif s'impose consistant à ajouter une langue de revêtement hydrocarboné pour créer un effet de rampe sans à-coup.
Vue d'ensemble
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Gros Plans
côté 1 cyclistes |
côté 1 piétons |
côté 2 cyclistes |
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Rue de Cuincy
Vue d'ensemble | gros plan |
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Pont d'Esquerchin
gros plan à hauteur du 2° rond point à partir de l'ouest | ![]() |
Rue d'Esquerchin
![]() Là encore, foin des beaux principes inscrits dans les différentes chartes du PDU. Une fois de plus, à hauteur du n°475 (éclairage public), le trottoir descend à 1,05 m. |
Boulevard de la République, côté sud
Vue d'ensemble
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Gros plans
côté 1 cyclistes |
côté 1 piétons |
côté 2 cyclistes |
côté 2 piétons |
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Boulevard de la république à hauteur de l'intersection avec la rue de la Herse
Vue d'ensemble | Gros plan |
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Rue Martin du Nord
Le SMTD (Syndicat Mixte des Transports du Douaisis) et la ville de Douai n'ont toujours rien compris aux zones 30 contrairement à d'autres communes du Douaisis (Cuincy par exemple). Alors que le PDU (Plan de Déplacements Urbains) prévoyait de mettre en zone 30 la totalité de l'hypercentre de Douai, on constate ici la création d'une zone 30 exigüe limitée à l'intersection de la rue de l'Abbaye des Prés avec la rue Martin du Nord qui se justifie par la création d'un plateau ralentisseur par ailleurs trop doux à notre goût. Le dénivelé est en effet trop faible pour avoir un effet réellement dissuasif contre les vitesses excessives. |
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Rue Fortier
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Dimanche 22 juillet 2007
Douai : des pistes cyclables, oui....
mais conçues de telle façon à les rendre impraticables
La photo ci-contre en est l'une des illustrations parmi bien d'autres. Citons, entre autres,- Rue Fortier où la piste cyclable bidirectionnelle déjà peu large a été encore rétrécie de mobilier urbain
- Le "tram" de Douai est peut-être une innovation. Une innovation beaucoup
moins heureuse et même dangereuse est le recouvrement des pistes cyclables
de Douai par de la peinture verte. Outre
la couleur franchement pétard, tout le monde sait que la peinture est
théoriquement imperméable. Le résultat est imparable. En cas de pluie,
on est non seulement ébloui mais les flaques s'accumulent sur les pistes,
le moindre coup de frein ou le moindre écart risque de se terminer par
une chute !
Précisons que sur les voiries où roulent les automobilistes, on privilégie les revêtements drainants afin d'éviter l'aquaplanning. Les cyclistes seraient-ils de dangereux terroristes qu'il s'agit d'éliminer avec des méthodes dignes de la CIA ? - Dernière innovation valable également pour les piétons et particulièrement
pénalisante pour les personnes à mobilité réduite et pour les cyclistes
: les trottoirs et pistes cyclables sont parsemés de ressauts
(voir Place Carnot).
Habituellement, on s'attaque plutôt à la vitesse des automobilistes en introduisant des ralentisseurs verticaux. Ici, sur le Douaisis, on préfère martyriser piétons et cyclistes en multipliant les obstacles sur leurs parcours : barrières de contention, ressauts, etc.
Boulevard Phalempin
Le SMTD promeut les gens nés avec un brompton en titane
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On connaissait déjà les gens nés avec une cuillère en argent. Mais le SMTD vient d'inventer une nouvelle catégorie sociologique, les individus nés avec un en titane !
Le passager descend de voiture et enfourche alors son brompton pour se rendre à la gare de Douai !
Plus sérieusement, après l’Avenue du Maréchal Leclerc, le SMTD semble à nouveau récidiver Boulevard Phalempin. A priori, le piéton, de par sa vitesse, va au plus court. Or, malgré la présence d’un dépose-minute dans le parking à l’est de ce boulevard (notons au passage que ces dépose-minutes semblent devenir une obsession douaisienne), le SMTD a également créé un dépose-minute le long du boulevard.
Ceci oblige les piétons à contourner le parking et à effectuer un long détour. Ne risque-t-on pas de provoquer des conflits inutiles entre piétons et cyclistes le long de la piste cyclable qui constitue pour les piétons le chemin le plus naturel ?
Il faut en effet être profondément masochiste pour emrpunter le cheminement piétonnier que l’on espère provisoire (les photos ci-dessous ont été faites le 22 novembre 2007). Celui-ci a non seulement une largeur insuffisante : 115 cm au lieu des 140 cm réglementaires. Mais il est, de surcroît, parsemé d’embûches.
Entre autres, une plaque de métal de largeur insuffisante recouvre mal un trou, risquant de provoquer un accident pour une personne étourdie. Ce d’autant plus que ce cheminement n’est pas éclairé. De plus, la “nature humaine ayant horreur du vide”, on peut constater que ce trou se remplit progressivement d’immondices.
Du danger des pistes cyclables bidirectionnelles en milieu urbain
Les pistes à double sens en ville sont aussi dangereuses. Les cyclistes roulant à contresens du sens de la circulation ont 3-4 fois plus de chance de se faire écraser par un bus. |
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message de Luc Coveliers du 15/07/2008
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mercredi 30 janvier 2008
Jean-Jacques DELILLE, un grand homme d'inaction
photo prise le 30/01/2008
Quoiqu'il en soit, au bout de plus de 2 mois, cette ignoble saillie accidentogène que ce cher JJD avait lui-même pointé du doigt, est toujours présente. On pourra apprécier l'attention portée aux modes doux dans le Douaisis.
Après moi, le déluge !
Au 16 juin 2008, plus de 6 mois après l'AG de Droit d'Vélo et presque 2 mois après le départ de Monsieur Jean-Jacques Delille à la présidence du SMTD, le ressaut est toujours là !
Rue de Valenciennes
Le carrefour de la rue de Valenciennes avec la rue de la cuve d'or a été modifié de fond en comble pour construire un rond-point carré. En contrepartie, le square Rogerol qui n'était pas déjà très grand, est réduit à un mouchoir de poche. Le trottoir y est nettement surélevé (dénivelé de 20 cm par rapport à la chaussée) pour lutter contre le stationnement sauvage. Un bateau a été créé pour accéder au parc. Mais là encore, un piège à handicapés a été créé avec un dévers important et deux poteaux probablement destinés à lutter contre le stationnement sauvage à 70 cm du bord du trottoir. Ne pouvait-on imaginer un autre dispositif de lutte contre le stationnement sauvage qui ne pénalise pas les modes doux ? Si les aménageurs continuent à se moquer des piétons, ces derniers devront-ils se servir d'un tronçonneuse à métaux pour couper tous les éclairages publics qui réduisent en dessous de la largeur réglementaire la largeur des trottoirs : on risque alors de se trouver dans une ville plongée dans l'obscurité. Car ici aussi encore, l'éclairage public réduit le trottoir à 1,05m. Ici on peut parler de mépris des piétons et des normes réglementaires. Cette rue a en effet été créée ex nihilo et n'était donc pas soumise à des contraintes. Ce problème pouvait donc être évité en créant un trottoir plus large si les bureaux d'études ne se comportaient pas par moments comme des shadoks. |
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Le tram devait changer la vie ! |
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Quand aux cyclistes, ils sont tout
simplement oubliés. La volonté de préserver le
stationnement voiture (28 places sur 150 mètres) s'est faite
au détriment de la création des bandes cyclables. Une
fois de plus, le cycliste se voit attribuer, à son corps
défendant, le rôle de modérateur humain de la
vitesse des automobiles sur une voirie de 3m de large où il
est impossible de doubler un cycliste sans mettre en danger celui-ci.
Un message clair aurait pu pourtant être envoyé aux
personnes motorisées en mettant cette rue en zone 30 : cela
aurait rappelé qu'en milieu urbain, les modes doux étaient
prioritaires et les véhicules motorisés juste tolérés.
Faute de cette mise en zone 30, on risque de voir se développer
frustration, crispation et klaxons.
Cette première réalisation laisse donc mal augurer de la suite du projet !
Rue d'Aniche
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Juillet 2006
Tram 2006 : Douai invente les rues sans trottoirs !
Avec la perspective d’une crise pétrolière chronique et du réchauffement climatique s’aggravant, la CAD (Communauté d’Agglomérations du Douaisis), la ville de Douai et le SMTD (Syndicat Mixte des Transports du Douaisis) réinventent la ville du futur du siècle passé, une ville uniquement motorisée : la rue d’Aniche située en pleine zone urbaine, vient de perdre le trottoir du côté nord qui longe l’usine AFR (Arbel Fauvet Rail).
J’ai rencontré Monsieur Jean-Jacques DELILLE, Président de la CAD et du SMTD, le dimanche 23 juillet 2006 alors qu’il circulait en voiture. Alors que je m’étonnais de la disparition de ce trottoir, celui-ci m’a répondu : Je n’ai pas la place (sic !)”.
Ainsi, le SMTD se vante de réaliser le “tramway” dont le coût au km est le plus bas de France (10 millions d’euros le km environ). On peut cependant se demander si le sacrifice des modes doux sur l’autel du tram n’est pas d’un coût exorbitant.
On a enfin un trottoir de largeur un peu plus "généreuse" côté sud (jardin
public) avec une largeur de 1,6m au niveau de l'éclairage public (2m ailleurs)
mais... la suppression du trottoir qui longe, côté nord, l'usine AFR (Arbel
Fauvet Rail) !
Ici aussi, on a, comme à Guesnain, des plateaux ralentisseurs qui se limitent
à un marquage au sol (voir photo de gauche ci-dessous). Il y a fort à parier
que les plateaux ralentisseurs qui avaient été arrachés par Droit d’Vélo sur
l’Avenue Salengro à Sin le Noble, soient du même type.
Monsieur DELILLE, Président du SMTD et de la CAD, affirme : “je n’ai pas la
place (pour créer un trottoir)”. Or, la place , ça se crée et ça s’achète
aussi. Concrètement, il manque 4 mètres sur une longueur de 400 mètres pour
créer un trottoir et deux pistes cyclables de chaque côté en étant un peu
plus généreux que le SMTD qui n’accorde, dans le meilleur des cas, que le
strict minimum aux modes doux et afin de pouvoir travailler dans les règles
de l'art.
D’un côté de cet axe, on a le Parc Public Charles BERTIN créé à la fin du
XIX° siècle et qui, à notre connaissance, n’a pas le statut de bois sacré.
De l’autre, on a les établissements AFR (Arbel Fauvet Rail) installés sur
25 ha (250 000 m²). Cette usine est actuellement sous perfusion et a bénéficié
de 2 millions d’euros de subventions en 2005 afin de lui permettre de traverser
un cap difficile. 1M€ a été versé par la CAD (Communauté d’Agglomérations
du Douaisis), l’autre moitié étant fournie par le Conseil Régional. Si l’on
l’on ne veut pas toucher au Parc Charles BERTIN, la CAD et le SMTD auraient
pu proposer de racheter une bande de 3m sur 400 m, soit 1200 m²) à AFR. Ceci,
à priori, ne poserait pas de problème car les ateliers d’AFR ne jouxtent pas
le mur d’enceinte de l’entreprise. Cette procédure a été appliquée ailleurs
avec le rachat de maisons à DECHY et à DOUAI. Pourquoi cette même procédure
n’est-elle pas appliquée ici ?
Le SMTD crée des pseudo-bandes cyclables !
Les cyclistes doivent se contenter de pseudo bandes cyclables réduites à 60 cm hors marquage au sol dansl lesquelles s'insèrent difficilement des logos vélos
qui, en la circonstance, ont été rétrécis à 80 cm de large au lieu des 100
cm habituels. Ce type d’aménagement constitue
en fait un aménagement cache-misère qui vise à éluder l’absence de volonté
politique pour créer des voies cyclables. Ceci ne leurre finalement que les
automobilistes qui se disent qu'on fait quelque chose pour le vélo.
De plus, même les bandes cyclables sont inadaptées sur un axe qui connaît
un TMJA (trafic moyen journalier annuel) de 10 000 véhicules/jour. On est
donc en présence d’un partage de la voirie au seul profit des modes motorisés
qui s’arrogent 14,5m sur une largeur totale de 16,5m soit 88% de l’espace.
Pire, partout où les travaux sont terminés, on constate, qu’en dehors de Douai,
les rares bandes cyclables promises sont rarement fonctionnelles et donc accidentogènes. C’est le cas à l’entrée
nord de Guesnain, par exemple. On est donc en présence d’une vaste duperie
par rapport au projet initial.
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Rue d'Aniche à Douai |
vendredi 12 octobre 2007
Delille, il est beau,
Delille, il est gentilLes cinq commerçants de la rue d'Aniche le remercient pour la création de 20 places de parking (voir photo ci-contre et ci-dessous) qui ont coûté la bagatelle de 200 000 euros, soit l'équivalent d'une passerelle cycliste.
Les 100 cyclistes adhérents à l'association douaisienne Droit d'Vélo le remercient pour les 5000 euros de subvention destinés à l'achat d'une machine à graver.
Pensez vous que Jean-Jacques Delille profitât de la création d'un parking pour, dans la foulée, créer une piste cyclable et une passerelle modes doux ? Que nenni puisque les cyclistes douaisiens sont assoupis comme invite à le constater un couriel envoyé le 10 cotobre 2007 par le Président de l'association Droit d'Vélo. Il ne reste plus qu'à croire au prince charmant et à s'endormir jusqu'à l'éclatement du pic pétrolier qui, nous l'espérons, sera proche.
A moins que nous ne bénéficions du repos éternel en terminant sous les roues cajoleuses d'une automobile !
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La Voix du Nord du 18/07/07
Les travaux inquiètent les riverains de la rue d'Aniche
Mercredi, à la veille des travaux du tramway sur la seconde portion de la rue d'Aniche, les riverains ont fait part de leurs inquiétudes à Jean-Jacques Delille, président du Syndicat mixte des transports du Douaisis (SMTD). La réunion leur a permis d'obtenir des réponses.
Jean-Jacques Delille
« Je me tue à répéter que la géométrie des lieux
ne permet pas de faire autre chose »
Sur les trottoirs qui bordent la rue d'Aniche, quelques marques de peinture fluorescente. Les travaux du tramway sont sur
le point de commencer et ces tracés inquiètent habitants et commerçants.
« C'est le tracé du nouveau trottoir. II sera réduit
de plus d'un mètre », déplore une riveraine. Les véhicules passeront bientôt à 1,50 m de leurs fenêtres. «Il y a beaucoup
plus de vibrations. Ma vitre s'est même décollée du montant de la porte », se plaint l'occupant d'une maison située au
milieu de la rue, là où les travaux ont déjà bien avancé. « Le tram, on n'est pas contre, c'est la façon dont c'est fait »,
résume Patrice Moret, un commerçant. Les riverains ont confié leurs craintes par écrit à Jean-Jacques Delille, président
du SMTD. Mercredi soir, celui-ci les recevait en présence du maître d'ouvrage. « Vous nous mettez en danger », a accusé
M. Moret. Chaussée et trottoirs trop étroits, tracé trop courbé : le projet pose selon lui un « problème de sécurité publique
». Faux, s'est employé à démontrer M. Delille, plans à l'appui. « Je ne vois pas où est la sécurité aujourd'hui quand je vois
vos voitures garées sur le trottoir. (1)
Lors de la réunion de mercredi, les riverains ont obtenu la pose de barrières de sécurité le long des trottoirs.
Vous aviez une autoroute avec stationnement sur trottoir, et ça, ça ne vous plaît pas ? » La rue, qui dessert les cités
minières jusqu'à Aniche, est très fréquentée malgré la rocade est. Pour M. Delille, la nouvelle configuration n'est pas en
cause, bien au contraire, puisqu'elle permettra de limiter la vitesse de circulation. Deux zones 30 seront aménagées, « il y
aura des contrôles de police », et un feu ralentira les véhicules.
« Si vous voulez des barrières, on en mettra (2)», a ajouté M.
Delille en guise de garantie. Autre problème soulevé : le manque de stationnement. « Ça, ça n'a rien à voir avec le tram et
c'est insoluble. Je me tue à répéter depuis des mois que la géométrie des lieux ne permet pas de faire autre chose ». En
réponse à la demande des riverains, un parking de douze places sera néanmoins aménagé en face des commerces. « A 200
000 €, ce sont les places les plus chères de Douai(3) ». Sur le problème des vibrations, le maître d'ouvrage a appelé à la
patience : la nouvelle voirie devrait les atténuer. Les travaux seront terminés en octobre. D'ici là, les esprits se seront
peut-être apaisés.
JULIE HIBON
Quelques commentaires
On retrouve ici la même problématique soulevée rue Roger Salengro à Sin le Noble. Le Président du SMTD se vante d'avoir le "tramway" le moins cher de France. Sauf qu'à force de compresser les coûts, aucun usager n'est satisfait et ce sont les modes doux (piétons et cyclistes) qui paient le plus lourd tribut à ce projet mal ficelé.
1 : On peut effectivement regretter que, dès que le trottoir a une largeur dépassant 1,50m, les voitures s'y collent. Ceci étant, cela ne justifie pas la réduction systématique de la largeur des trottoirs à la largeur minimales réglementaire de 1,40m.
Cette longueur minimale s'accompagne d'une gêne quand deux personnes sont à la même hauteur (croisement ou dépassement) sans parler des personnes à mobilité réduite (personnes handicapées éventuellement en fauteuil roulant, poussettes, etc.). Nous nous permettons également de signaler que la Mairie de Douai a commencé à s'attaquer au problème en posant des potelets.
2 : Solution aberrante, la pose de barrières accroîtrait encore l'exiguïté des trottoirs et les rendrait quasiment impraticable
3 : La formulation est plus qu'ambigüe.
Les 200 000 € correspondent-ils au coût des 12 places de stationnement ou au coût d'une seule place ?
Il faut savoir qu'une place de parking sur voirie occupe environ 10m² (5mx2m) mais s'il s'agit d'un parking hors voirie, on compte haibtuellement 25m² car il faut prendre en compte les surfaces de dégagement et de circulation.
Il y a deux ans, Droit d'Vélo avait lancé une pétition demandant la création d'une passerelle pour les cyclistes oubliés dans un sens sur le Pont de Valenciennes et celui de Lille, pétition non signée par l'actuel Vice-Président de l'Association.
Lors de la remise de ces pétitions, Monsieur Delille avait gentiment envoyé promener la délégation de l'association en prétextant le coût trop élevé de ce type de passerelle sans d'ailleurs préciser le coût de celle-ci.
Or quand on sait qu'une passerelle pour les modes doux de plus de 100 m de long a un coût de 700 000 € (voir à ce sujet les réalisations du Grand Nancy), on peut estimer que ce type de réalisation a un intérêt général aussi important que celui de la création de 12 places de stationnement soit disant dédiées au commerce (combien d'entre-elles seront occupées par des riverains ou des pendulaires ?).
Depuis, le discours du Président actuel de Droit d'Vélo consiste à dire qu'il est difficile d'intervenir après coup. Les cyclistes ont donc droit à un enterrement de troisième classe.
On voit également les limites de ce type de concertation dans laquelle seuls les riverains sont concertés, riverains dont la vue se réduit trop souvent à leur bout de trottoir : rien n'est dit sur la disparition du trottoir longeant Arbel.
Or d'autres associations confrontées au même type de problème ont eu des réactions un peu plus musclées.
C’est le cas à Toulouse où les travaux de réaménagement de la rue d’Alsace Lorraine (2 millions d’euros) dans le cadre des travaux du métro s’accompagnent de la disparition dans un sens du couloir bus+vélo.
Face à cette situation, une dizaine de membres de l’association Vélo Toulouse ont participé à une “procession funéraire” le 4 juillet 2007 et ont bloqué la circulation dans la rue pendant moins d’un quart d’heure.
Cela a valu au Président de cette association d’être interpellé pour “entrave à la circulation” et de subir une garde à vue de 2 heures avant d’être cité à comparaître le 26/09/07.
P.K.
Pont de Lille
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Route de Tournai
Ici, c'est la DVI, service des routes du Conseil Général qui est en cause. Suite à la réfection de la route de Tournai, la piste cyclable qui passe sous le rond-point au nord du Pont de Lille, débouche ... sur un talus pour le moins abrupt (voir photo ci-dessous).
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Arceaux vélo du SMTD : voyage en absurdie
27 août 2007
Pose des premiers arceaux vélo du SMTD
Le SMTD (1) a procédé au cours de cet été à la pose de ses premiers arceaux vélo visiblement sans aucune concertation
avec l'association locale Droit d'Vélo Douaisis.
Ces deux principes vont d'ailleurs souvent de pair. 1 : SMTD : Syndicat Mixte des Transports du Douaisis |
![]() Rue des Malvaux à Douai |
Suite à un premier passage rapide, j'avais cru initialement qu'il s'agissait d'un double appui pour les personnes âgées attendant de pouvoir traverser.
P.K.
Pont d'Esquerchin
Douai crée la première voie verte en plein centre ville !
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Comme on peut le voir, les publicitaires ont horreur du vide. Certaines villes ont droit aux vélos Decaux et à un surcroît de panneaux publicitaires de cette entreprise. A Douai, on n'a droit qu'aux panneaux !
Boulevard de la République
Même en étant écolo, on en vient à haïr les arbres et les ateliers d'urbanisme qui veulent en placer partout sans tenir compte du contexte. |
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Rue d'Ocre
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Cet arceau a été placé sur la rue Saint Albin à l'intersection avec la rue d'Ocre. Sur le trottoir d'en face, on peut deviner la librairie-papeterie "Les petits papiers" tenu par un homme charmant et affable, Monsieur Planchon. Celui-ci devrait partir à la retraite. On espère qu'il sera remplacé par un homme qui a sa compétence et ses qualités humaines. Le trottoir de la rue Saint-Vaast à cet endroit est particulièrment large : 575 cm et même 480 cm en excluant l'espace réservé aux panneaux publicitaires dont l'un est scellé dans le sol (voir photo ci-dessous). Il aurait donc pu accepter un ou plusieurs arceaux vélo sans gêner les piétons. A cette intersection, au sud, sur la rue d'Ocre, on a également une pharmacie. La largeur du trottoir y a déjà été sacrifiée à cause du tram et n'aurait pas effectivement supporté un arceau vélo. Cet arceau se trouve dans un angle mort et ne bénéficie d'aucun contrôle social !
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Place Saint Vaast
Je suis le premier à réclamer un stationnement vélo plus important dans les établissements scolaires et un stationnement vélo plus dense qui ne concernerait pas que les rues commerçantes mais également les zones d'habitat comme on peut le voir à l'étranger (Freiburg et Eindhoven par exemple pour ne citer que des endroits que j'ai pu visiter). |
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Rue Fortier
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On est ici face au garage à vélo (en noir en arrière plan sur la photo ci-dessous) du collège Châtelet dont nous avons déjà signalé que son garage à vélo était sous-dimensionné.
Quoiqu'il en soit, ce ne sont pas ces deux malheureux arceaux qui résoudront la carence en stationnement vélo de cet établissement scolaire.
Peut-être ces deux arceaux sont ils une invitation envers les parents à venir chercher leur enfant à vélo plutôt qu'en voiture ?
Rappelons qu'un dépose minute de taille beaucoup plus conséquente a bien sûr été créé dans cette rue !
Place Carnot, côté ouest
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Rappelons qu'un parking voiture existe de l'autre côté de la rue. |
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Ci-dessous, les trois arceaux du SMTD qui ont remplacé les 4 arceaux posés par la mairie.
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Sur la photo de droite ci-dessus, on a un arceau vélo isolé en bordure de parking voiture et dont la place aurait été mieux appropriée sur le trottoir d'en face (café + magasin de vêtements).
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On remarquera que les usagers des Transports en Commun ne sont guère mieux lotis errant d'arrêt provisoire en arrêt provisoire et devant se contenter de bancs improvisés.
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SIN LE NOBLE
Pont de Sin le Noble : à bas les pauvres !
![]() photo prise le 18 juin 2008 |
Inutile, en venant de Douai, de tenter de rejoindre la piste cyclable menant au pont de Sin sous peine de chute. Cette piste cyclable est protégée par une bordure de 7 cm !
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De même, il est inutile en venant d'Aniche, une fois descendu du Pont de Sin, de suivre la piste cyclable car celle-ci vous mène au "petit bois derrière chez moi". Et tralonlonla et tralonlalonlaire.
Mieux vaut rejoindre la route à hauteur du bas du pont.
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Ceci vous permettra d'éviter, de surcroît, de voiler votre roue sur le grand ressaut qui agrémente cette piste cyclable. Sur la vue générale, nous avons fait apparaître en jaune la situation approximative de la pièce.
Cheminements doux,
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Cheminements doux
On reprend les mêmes acteurs mais cette fois-ci, on y ajoute un étranglement réduit à 100 cm (on n'est pas à une surenchère près : ici l'espace dédié est réduit de 73% !) et une absence totale de visibilité histoire de pimenter le parcours et d'accroître le risque d'accident entre cyclistes et cyclistes ou entre cyclistes et piétons,
ceux-ci, bien qu'en nombre réduit, étant encore trop nombreux et ayant l'arrogance, pour certains, d'être revendicatifs.
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Avenue des Fusillés
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Avenue des fusillés, vue générale du pont de Sin, photo prise le 18 juin 2008 vers 12h |
Tout semble indiquer que le SMTD a déjà eu suffisamment de mal à gérer le flux des voitures et celui du tramway. Les modes doux sont donc passés à la trappe. En juin 2008, seuls deux passages piéton sont tracés, l'un sur la voie de tram et le second à l’intersection avec la rue de la gare. Aucun passage piéton n’est prévu pour traverser l’avenue des Fusillés.
Il existe un passage cycliste passant sous l’ancien pont de Sin permettant de rejoindre le cheminement modes doux du nouveau pont de Sin. Mais, malgré l’abondance de signalisations et d’interdictions à l’entrée est (côté Aniche) du pont de Sin, aucun jalonnement modes doux n’indique comment rejoindre le cheminement modes doux du nouveau pont. De surcroît, les cyclistes et les piétons rechignent à utiliser ce détour.
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samedi 7 février 2009
Carnaval à vélo festif à Lille
Carnaval des politiques au Pont de Sin à 10h30
Manifestation de Droit d'Vélo au Pont de Sin dès 10hL'inauguration officielle de réfection du Pont de Sin avait lieu à 10h30.
Dès 10h, une vingtaine de membres âgés de 25 à 75 ans de l'association Droit d'Vélo avaient bravé la pluie froide pour se mêler aux politiques et protester contre cet aménagement qui ne respecte pas la loi sur l'air de 1996. Lors de cette manifestation, des tracts ont été distribués aux élus, aux riverains et aux usagers du pont, piétons, cyclistes et automobilistes.
En effet, malgré la création de deux ponts à cet endroit, l'un réalisé par le SMTD pour le TCSP (transport en commun en site propre) et l'autre par la Direction de la Voirie et des Infrastructures, les cyclistes ont été systématiquement oubliés et même sacrifiés. On repense inévitablement à Monsieur Jacques Vernier, Maire de Douai, qui, lors de l'Assemblée Générale de Droit d'Vélo du 31 janvier 2009, parlait de difficiles arbitrages dans les travaux de voirie et exigeait un soutien inconditionnel de la part de l'association de cyclistes au quotidien.
En juillet 2008, nous croyions naïvement que le pont du SMTD était dédié aux vélos et aux piétons et nous nous en inquiétions. Le problème a été tranché par le SMTD, les cyclistes sont dorénavant interdits.
La photo ci-contre illustrait notre billet d'humeur du 27 mars 2008 et s'intitulait de façon prémonitoire (on peut désormais y rajouter la DVI) :L'opinion du SMTD et de la DVI
sur les cyclistes sous forme de rébus
photo du pont de Sin (voie "tram") prise en mars 2008 sur le cheminement modes doux.Fin de non-recevoir de la part de nos élus
Quelques extraits de l'article de Jean François Guybert paru dans l'édition du lundi 09/02/09 du quotidien "La Voix du Nord" intitulé
"Le pont de Sin rénové a été inauguré samedi : "Un ouvrage d'art transformé en oeuvre d'art".
Face à la protestation de Victor Sion, Président de l'assocation "Droit d'Vélo" concernant l'absence d'aménagement cyclable sur le pont, l'article précise :
"Monsieur Michon (élu PCF) ne lui répondit pas Quand à Jocya Vancoillie, Vice-Présidente du Département en charge des infrastructures (photo ci-contre) et qui représentait le président Derosier, elle botta en touche, estimant que "c'était un autre sujet (sic !)" Elle rappela par contre l'importance de l'investissement du Conseil Général dans la rénovation du réseau routier qui lui a été confié, ainsi que sa volonté de développer les modes de transport alternatifs à la voiture, dont le vélo, tout en respectant l'environnement" (note du webmestre : il s'agit en fait d'une facon pudique de préciser que les voies vertes du Conseil Général se contentent de revêtement stabilisé totalement inadéquat pour des parcours au quotidien !).