CHARTE PIETON ANNEXEE AU PDU DU DOUAISIS ADOPTE EN JUIN 2002
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I) LES DIFFERENTS TYPES D'AMENAGEMENT PROPOSES
EN FONCTION DES CATEGORIES DE VOIRIES
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1) La Voirie de Niveau 1
Ce niveau représente le réseau autoroutier et les rocades, ce réseau est développé dans une logique de concentration des trafics, de rectitude des infrastructures et de protection des territoires traversés.
Ce niveau est généralement à exclure des aménagements piétonniers qui sont à réaliser.
Si des aménagements piétonniers sont opportuns dans le cadre d'un maillage, ils doivent longer ce type de voies. Les trottoirs à réaliser devront obligatoirement être protégés physiquement de la chaussée pour éviter tout risque de mixité entre les modes. Par ailleurs un éclairage adapté est nécessaire sur ce type de piétonnier.
Compte tenu du niveau d'insécurité engendré par les traversées de telles voies des solutions de passerelle ou de souterrains sont préférables.
Le souterrain devra être le plus court possible en ligne droite et très évasé en entrée et en sortie.
Il devra être équipé d'un éclairage sécurisé voir d'un système de vidéosurveillance.
Les passerelles devront être protégées pour éviter les chutes mais aussi prémunir les usagers contre les intempéries.
Il faudra prévoir des accès avec des rampes et des escaliers pour l'accès aux passerelles, mais la réalisation de rampes spécifiques et d'ascenseurs est souhaitable pour l'accès des Personnes à Mobilité Réduite.
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2) La voirie de Niveau 2
Ce niveau représente le réseau d'agglomération, il s'agit du réseau dont fes fonctionnalités permettent un échange rapide à l'échelle de l'agglomération et donne accès au réseau de niveau 1.
Sur ce type de voie où la vitesse est élevée les trottoirs d'une largeur de 1,50 à 2 mètres de large sont indispensables et séparés du bord de la chaussée. Les traversées piétonnes devront être protégées
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Raccourcir les distances de traversée sur la chaussée
Sur les voies larges ou pour des voies de circulation à double sens dont la largeur des deux sens excède 8 mètres.
Et pour limiter le temps d'exposition aux risques sur la chaussée la réalisation de refuges centraux facilitera les traversée des piétons tout en leur permettant de dissocier en toute sécurité les mouvements des véhicules.
La taille de cet îlot sera fonction de la largeur des voies, il aura une largeur minimale de 2 mètres et sera surélevé ou ceinturé de murets d'une hauteur de 0,50 minimum.
Dans cette optique il faudra d'ailleurs veiller à limiter la largeur des files de circulation ainsi que leur nombre.
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Mailler les itinéraires afin de réduire les distances à parcourir
II faudra organiser les liaisons piétonnes pour que ces dernières soient les plus directes et les plus confortables possibles.
Les cheminements entre les principaux pôles générateurs seront réétudiés pour faciliter et encourager la marche à pied et offrir un maximum de sécurité dans les déplacements piétons.
Il faudra par ailleurs privilégier la création d'itinéraires complets entre des sites excentrés et les centres villes.
Les liaisons entre les aires de stationnement et les zones génératrices de flux piétons seront à conforter ou à créer dans certains cas.
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Assurer la continuité des cheminements piétons
II sera indispensable de veiller à assurer la continuité des itinéraires piétons en identifiant les principaux cheminements piétons et en évitant les coupures générées par certaines infrastructures.
De nouvelles traversées pourront être crées lorsqu'il existe un besoin réel local.
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Adapter en milieu urbanisé les trottoirs aux déplacements de toutes les personnes
Les trottoirs devront au minimum être dotés d'une largeur hors tout de 1,40 mètre pour permettre à tous les usagers et notamment les Personnes à Mobilité Réduite de se déplacer dans de bonnes conditions de sécurité et de confort.
La largeur minimale d'un cheminement piéton doit par conséquent être de 1,40 mètres comme le précise la norme AFNOR P98-350 de février 1988 (1).
Il faudra systématiser les abaissements de trottoirs ou bateaux afin d'améliorer le confort des piétons et assurer la continuité des cheminements.
Il sera nécessaire d'appliquer les normes recommandées lors d'aménagement d'avancées de trottoirs, les adoucis de trottoirs d'une pente souhaitable de 5 % et d'une largeur minimale de 1,40 mètres et d'une hauteur maximale au niveau de la chaussée de 2 cm.
Les trottoirs ne devront pas être interrompus au niveau des accès aux parkings et aux entrées charretières, le piéton ne doit plus être contraint à rompre son itinéraire en se déplaçant sur la chaussée.
Les revêtements utilisés seront uniformisés au maximum avec des matériaux aux surfaces régulières et contrastées pour les malvoyants.
L'enrobé ou le béton semblent être les matériaux les mieux adaptés. La pierre et le pavé seront davantage utilisés dans des secteurs anciens et historiques. Cependant lors d'intervention des services ou de concessionnaires, il conviendra de veiller à la remise en état correcte des parties dégradées et ne pas se cantonner à une réfection partielle des trottoirs.
Les itinéraires seront le plus directs possibles et sans obstacles : la saillie du mobilier ne devant pas dépasser plus de 0,30 m pour les objets placés à 0,60 m du sol afin que les personnes mal ou non voyantes puissent évaluer le volume d'encombrements du mobilier sur toute la hauteur.
Les bornes basses anti-stationnement seront à éviter sur les trottoirs inférieurs à 1,40 m, ne permettant pas un dégagement suffisant des personnes à mobilité réduite et ce afin d'éviter les chutes pouvant être occasionnées par ce type de mobilier placé trop bas par rapport au champ de vision.
Pour toute implantation de mobilier une largeur minimum de 1,40m hors tout sera nécessaire pour assurer la continuité des cheminements piétons et ne pas gêner leur circulation (norme AFNOR P98 350 de février 1988)
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Sécuriser les traversées piétonnes dans les giratoires
II faudra veiller à implanter les passages piétons en bordure extérieure de l'anneau mais avec un recul suffisant de 8 mètres minimum notamment pour que les malvoyants et les malentendants puissent mieux percevoir les bruits et les ombres émis par les véhicules s'engageant dans la voie qu'ils souhaitent traverser.
Il faudra également veiller à l'implantation des passages pour piétons dans les mini giratoires, l'implantation des passages piétons sera située dans le prolongement des trottoirs au niveau des flux piétons.
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Raccourcir les distances de traversée sur la chaussée
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3) La voirie de niveau 3
Ce niveau représente le réseau de distribution et de liaison entre pôles, il permet les échanges entre pôles et donne accès aux niveaux 1 ou 2.
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Sécuriser les traversées piétonnes
II faudra s'assurer que les piétons ne soient pas en situation de danger lors des traversées de chaussée.
Pour cela il faudra systématiser les passages piétons sur chaque branche de carrefour et s'assurer de la lisibilité de ces franchissements par un entretien régulier des sites.
Sur les axes à forte circulation les traversées piétonnes seront plutôt gérées par des feux pour faciliter les traversées piétonnes en sécurité.
L'implantation de passages piétons gérés par des feux sera à privilégier en favorisant les itinéraires les plus directs.
Les traversées s'effectueront dans la continuité des trottoirs dans les zones urbanisées et la fréquence des passages pour piétons sera adaptée en fonction des besoins.
Au niveau des carrefours la recherche de la baisse de vitesse des automobilistes est une priorité pour permettre une traversée piétonne en toute sécurité, un effort particulier devra donc porter sur l'aménagement des intersections points accidentogènes par excellence pour les piétons.
Une action pourra être portée au niveau de la nature des revêtements utilisés, au niveau des mobiliers urbains mais aussi au niveau de ruptures de lignes pour casser les vitesses si les sections concernées sont droites.
Les traversées piétonnes seront rendues difficiles voire impossibles lorsqu'elles ne peuvent s'effectuer dans des conditions satisfaisantes de sécurité : vitesse excessive ou visibilité insuffisante.
Dans ce cas il faudra orienter les piétons vers les endroits les plus appropriés pour que leur traversée s'effectue dans les meilleures conditions de sécurité.
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Adapter les cycles de feu tricolore aux traversées
II faudra synchroniser les cycles de feux des traversées piétonnes à la vitesse de franchissement de la voie.
Adapter le temps de vert piéton à la nature des flux piétons rencontrés sur un itinéraire ( prise en compte des Personnes à Mobilité Réduite, des enfants et des personnes âgées ).
Etablir un temps de vert piéton d'un minimum de 10 secondes.
Au niveau des carrefours à feux, il faudra équiper systématiquement les feux de répétiteurs ( sonores, tactiles,..) adaptés pour les personnes malentendantes ou non voyantes.
Des itinéraires balisés utilisant un revêtement spécifique pour les personnes dotées de déficiences visuelles pourront être étudiés, réalisés et développés en partenariat avec les associations locales concernées.
De la même façon, des récepteurs adaptés au confort des personnes déficientes (utilisant des fréquences de sons de hautes ou basses fréquences ) pourront équiper certains types de mobiliers urbains pour mailler le territoire et proposer des itinéraires piétons complets aux personnes non voyantes.
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Traiter les accès aux arrêts de transports collectifs
II faudra mettre en place des passages pour piétons à l'arrière des arrêts de bus pour offrir aux piétons une meilleure visibilité du trafic venant de gauche et ne pas pénaliser le départ des bus.
L'implantation requise pour les passages pour piétons s'effectuera à plus de 5 mètres des arrêts de transports collectifs.
Les arrêts de bus sur les points de correspondance entre les lignes seront rapprochés afin d'éviter les traversées anarchiques des piétons dans les carrefours.
Il faudra prévoir au droit des couloirs bus à contresens des trottoirs suffisamment larges minimum 1,40 mètres pour permettre et anticiper les trajectoires des piétons.
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Permettre aux piétons de mieux se déplacer
II faudra pour cela implanter autour des pôles générateurs des plans de quartiers clairs et accessibles au plus grand nombre. Ces plans pourront indiquer les pôles locaux les stations de transports collectifs.
Un effort devra également être recherché dans l'implantation des noms de rue premier repère visuel de base pour le piéton.
L'implantation d'un jalonnement spécifique pour les piétons ( indiquant les temps de déplacement estimé pour relier tel pôle à tel autre ) pourrait voir le jour notamment dans le cadre d'itinéraires ludiques, touristiques où historiques, leur indiquant les lieux qu'ils peuvent relier.
Car dans la plupart des villes il existe des potentialités locales en matière d'itinéraires de loisirs qu'il convient de conforter et de matérialiser en reliant notamment les principaux pôles générateurs de déplacements de loisirs, une mise en valeur des places comme lieux de vie et des principaux monuments de l'agglomération pourront ainsi être d'autant mieux redécouverts et mis en valeur par ces itinéraires ludiques. Les itinéraires piétons le long des canaux ou rivières seront à privilégier.
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Sécuriser les traversées piétonnes
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4) La voirie de niveau 4
Ce niveau représente le réseau de déplacement interquartier, ce niveau se caractérise par une limitation des volumes de trafic et par des vitesses modérées maximum 50 Km / h .
Les traversées piétonnes sont clairement marquées et sécurisées ( un rétrécissement à 5 m, un éclairage spécifique, des aménagements pour les PMR.... )
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Améliorer la visibilité entre usagers urbains
II faut veiller à dégager de tout obstacle un espace large et libre aux abords des passages piétons pour permettre de voir et d'être vu.
Des aménagements seront systématiques aux abords des établissements scolaires afin de garantir un maximum de sécurité :
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Le stationnement des véhicules à proximité immédiate des passages piétons sera à proscrire, des avancées de trottoirs seront créées.
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Ces avancées permettant de diminuer la longueur de la traversée tout en augmentant la visibilité de tous les usagers.
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Des zones de dépose minute et de stationnement de très courte durée pourront être organisées face aux établissements scolaires.
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La généralisation de plateaux facilitant la traversée des enfants sera à privilégier.
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Le stationnement des véhicules à proximité immédiate des passages piétons sera à proscrire, des avancées de trottoirs seront créées.
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Aménagement pour améliorer la visibilité de l'ensemble des usagers
II faudra renforcer la visibilité mutuelle entre les automobilistes et les piétons dans les carrefours et au niveau des sorties des établissements scolaires ainsi qu'au niveau de tout pôle générateur de flux piétons.
Il faudra assurer la visibilité de tous les piétons en libérant de tout mobilier urbain et végétal l'espace situé entre 0,70m et 2,30 m ; et en s'assurant que l'implantation de la signalisation ne nuise pas à la visibilité de tous les usagers.
Dans tous les cas il sera indispensable d'orienter le champ de vision du piéton vers les dangers ( chaussée à traverser ) qu'il sera amené à rencontrer au cours de son itinéraire.
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Délimiter les espaces réservés aux piétons
II faudra veiller autant que nécessaire à protéger les espaces piétons conte tout envahissement des automobiles. Les dispositifs anti- stationnement ( potelets, bornes, barrières ) seront implantés notamment quand la pression automobile sera jugée trop forte et menaçante pour le confort et la sécurité des piétons, toutefois une largeur minimum de 1,40m hors tout sera nécessaire (1) pour implanter ce type de mobilier qui risque d'entraver le bon cheminement des piétons dans leurs itinéraires.
Les débouchés des voies piétonnes seront traités sous la forme d'espaces de transition. Cela signifie ne pas interrompre brutalement la voie piétonne à la première bordure de trottoir. Il faut réaliser des passages piétons aussi larges que la voie afin de canaliser la totalité des flux piétonniers et offrir une meilleure perception de la voie piétonne aux différents usagers.
Par ailleurs il faudra adapter le mode de gestion des traversées en fonction de l'importance des flux piétonniers et des flux de circulation auto.
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Améliorer les déplacements nocturnes
II faudra rendre perceptible le piéton en généralisant l'éclairage nocturne des trottoirs qui contribue au confort et à la sécurité des piétons.
Tous les itinéraires piétons et particulièrement les passages pour piétons mais également les bâtiments et pôles générateurs devront bénéficier d'un éclairage additionnel spécifique dans les cas où l'éclairage public seuil ne satisfait pas aux contraintes du lieu, cela renforcera en outre le sentiment de sécurité.
De plus, un système de vidéo surveillance pourra être implanté le long des cheminements piétons reliant le centre ville aux principaux parkings
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Sécuriser les arrêts bus
Les arrêts bus seront réalisés en chaussée, hors des zones de stationnement et seront accompagnés systématiquement de passages piétons. Ils seront également équipés de quais afin de faciliter l'embarquement des PMR.
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Améliorer la visibilité entre usagers urbains
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5) La voirie de niveau 5
Ces voiries font partie des voiries locales où les vitesses autorisées doivent être inférieurs à 50 km /h et dans la plupart des cas tendre vers les 30 km / h voire les 15 Km/h.
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Privilégier les zones 30
Des zones à circulation modérée : zones 30 seront réalisées afin de privilégier la circulation des piétons tout en permettant une amélioration du cadre de vie, une réduction des nuisances et en augmentant la sécurité à l'égard des piétons.
" Une zone 30 est une section ou un ensemble de sections de rues constituant dans une agglomération, une zone de circulation homogène, où la vitesse est limitée à 30 Km / h. Les entrées et sorties sont annoncées par une signalisation et font l'objet d'aménagements spécifiques ". ( source : Guide Zone 30 - Méthodologie et recommandations CETUR mai 1992)
Dans une zone 30 les véhicules mécanisés circulent sur la chaussée. Quant aux piétons ils utilisent les trottoirs.
Une zone 30 nécessite des aménagements simples pour réduire la vitesse des automobilistes : implantation et création de chicanes, avancées de trottoirs, utilisation de massifs et de plantation pour réduire physiquement et visuellement les espaces attribués à la voiture.
Dans les aménagements proposés il faudra veiller à ce que les espaces en zone 30 soient facilement perceptibles par les différents utilisateurs de l'espace.
Des secteurs et des périmètres urbains seront définis en faveur des piétons dans les rues ou quartiers commerçants de centre ville, autour des pôles scolaires, dans des quartiers résidentiels.
La zone 30 ne concernera pas uniquement une portion de rue mais doit davantage se réaliser sur un quartier complet ou sur un îlot urbain.
Une signalisation adaptée et réglementaire ainsi que des aménagements spécifiques seront obligatoires dans ce type de zone notamment en entrée et en sortie de zone, l'espace public sera également adapté en conséquence.
Ce sont des zones dans lesquelles le transit doit être physiquement rendu impossible.
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Favoriser la création de cours urbaines ou aires piétonnes
" D'après le code de la route : une aire piétonne est une emprise affectée de manière temporaire ou permanente à la circulation des piétons. La circulation des véhicules y est soumise à des prescriptions particulières ".
Dans les cours urbaines ou dans les aires piétonnes l'espace est totalement dédié aux piétons.
Dans les cours urbaine la circulation automobile est admise mais à vitesse très lente 15 km/h.
La création de cours urbaines ( zones où la vitesse est très limitée 15 Km / h ) sera encouragée pour donner à l'automobiliste le sentiment d'être l'intrus, toléré seulement s'il roule très lentement.
Ce type d 'aménagement pourra se concrétiser par la mise de la voirie au même niveau sur toute la largeur.
Ce type de voirie sera réservé prioritairement aux voies résidentielles étroites ou aux zones commerçantes.
La nature des revêtements devra marquer distinctement l'espace. L'utilisation de pavés ou de dalles de couleurs pourra renforcer l'identité du site. Source IAURIF
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Privilégier les zones 30
(1) Remarque de l'association Droit D'Vélo: ![]() |
II) PRIVILEGIER LA NOTION DE MAILLAGE DU TERRITOIRE
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A) PRIVILEGIER LE MAILLAGE ENTRE LES DIFFERENTS POLES
Pour pouvoir mener une action suivie sur le déplacement des piétons et des circulations douces, il faut pouvoir inscrire l'ensemble des itinéraires proposés dans un réseau maillé.
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Proposer un réseau adapté aux besoins des piétons
Un réseau de déplacement doit s'appuyer sur un réseau d'aménagements qui à son tour répond à un besoin de desserte urbaine. Ce réseau donnera accès à tous les générateurs de déplacements : administrations, sites scolaires, arrêts de transports publics,....
L'idée de base dans ce projet est de compléter l'existant et de dépasser les limites administratives à travers un schéma d'agglomération afin d'assurer une continuité sur l'ensemble du périmètre du PDU et de le relier aux autres agglomérations.
> ci contre : Exemple de maillage à l'échelle d'une commune
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Proposer des itinéraires continus et maillés
II faudra veiller à assurer la continuité des itinéraires proposés notamment en direction du centre ville mais également entre les aires de stationnement et les principaux pôles générateurs.
En minimisant les effets de barrières induits par les cours d'eau, les voiries ou le rail, un effort particulier devra être entrepris au niveau des gares (gare de Douai).
Dans ce cadre, un jalonnement spécifique pour les piétons pourra être établi, notamment dans le cadre d'itinéraires touristiques ou historiques.
Il sera nécessaire de créer des itinéraires complets entre des sites excentrés et les centres villes :
=> A Douai : Entre la gare de Douai et la Place Carnot => A Douai : Entre le parking du Barlet et la Place d'Armes => A Aniche entre le Sud et le Nord de la ville
II faudra par ailleurs éviter les coupures engendrées par certaines infrastructures dans les itinéraires proposés.
Les Micro PDU qui sont en cours de réalisation vont répertorier l'ensemble des itinéraires complets à mailler dans toutes les villes.
L'observatoire des déplacements permettra en outre de répertorier les itinéraires piétons et procédera à l'inventaire des caractéristiques des trottoirs :: revêtement mobilier urbain, largeur,...
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Mailler les itinéraires afin de réduire les distances
II faudra offrir aux piétons des cheminements les plus directs possibles et les plus confortables.
A ce titre des ruelles et des chemins restés confidentiels ( voyelles ) pourront être utilisés ou remis en état afin de créer ou de réhabiliter de nouvelles liaisons notamment à l'occasion de parcelles à restructurer ou dans des dents creuses.
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Préserver les itinéraires piétons lors de travaux
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II est impératif lors de travaux de prévoir le passage pour les piétons afin d'éviter les ruptures dans les itinéraires, dans ce
cadre il faudra veiller à garder un itinéraire sécurisant pour les piétons.
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Pour les chantiers les plus longs (supérieurs à trois semaines ),
une largeur minimum de 1,40m hors tout sera nécessaire pour assurer la continuité des cheminements piétons durant la
période de travaux.
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II est impératif lors de travaux de prévoir le passage pour les piétons afin d'éviter les ruptures dans les itinéraires, dans ce
cadre il faudra veiller à garder un itinéraire sécurisant pour les piétons.
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Proposer un réseau adapté aux besoins des piétons
III) LA NATURE DES REVETEMENTS ET LEUR ENTRETIEN
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A) ASSURER DES LIAISONS PIETONNES DE QUALITE
En complément du maillage et des itinéraires continus il est indispensable d'aménager des liaisons piétonnes de qualité en assurant un itinéraire confortable pour les usagers.
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B) ASSURER UNE COHERENCE DANS LES AMENAGEMENTS PIETONS PROPOSES
Les opérations ponctuelles de réaménagement de carrefours, de rénovation de trottoirs, sont autant de source permanente d'hétérogénéité des aménagements piétons proposés.
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C) ETABLIR UN INVENTAIRE AU NIVEAU DES TROTTOIRS
Dans tout aménagement global d'un espace public, il sera essentiel d'établir un inventaire des matériaux pour s'assurer de leur bon état dans le temps.
Dans ce cadre pourront être repris après :
>Tous les traitements de surface destinés aux trottoirs, aux chaussées et aux terre plein ;
>Tous les éléments de frontière : filets d'eau, bordures, bornes, marquages,....
>Les principes de pose de la signalisation, des divers socles, poteaux et armoires techniques, ainsi que le repérage des conduites en sous sol.
L'inventaire indiquera en outre aux gestionnaires de la voirie, les zones de pavage ( avec motif en particulier ) dont l'ouverture fréquente serait délicate.
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D) UTILISER DES MATERIAUX SIMPLES ET ADAPTES
Les matériaux utilisés devront répondre aux exigences de trafic et correspondre à l'identité des lieux,
Plusieurs types de matériaux pourront être utilisés selon la nature des lieux et la typologie des quartiers :
Les matériaux coulés ou enrobés: macadam, tarmac, bitume, asphalte, goudron
Le trottoir en enrobé : l'enrobé de couleur pourra être utilisé pour distinguer la chaussée du trottoir et pour apporter un aspect qualitatif aux trottoirs par rapport à la chaussée.
Les matériaux appareillés : pavés de pierre dalles, pavés de béton
Ces types de matériaux pourront être utilisés en fonction d'une harmonisation des matériaux en prenant en compte les coûts générés par ces types d'aménagements sur le long terme mais également les aspects qualitatifs.
Ces matériaux se rencontreront davantage dans les centres des communes ou aux entrées de ville ou dans les secteurs résidentiels afin de donner un aspect qualitatif aux séquences traversées par les piétons
Pour ce type de matériaux il faudra veiller à ce que les dalles ne soient pas disjointes ou en saillies, y compris pour les pavés de manière à éviter les effets déstructurants dans les itinéraires vécus par les piétons.
Il faudra veiller à entretenir les différents types de revêtement pour ne pas créer de rupture dans les itinéraires piétons et afin d'assurer un maximum de confort et de sécurité aux usagers.
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E) MAINTENIR LA PROPRETE DES ESPACES RESERVES AUX PIETONS
L'entretien régulier d'une fréquence mensuelle des cheminements piétons s'avère être une nécessité et contribuera à favoriser le développement de la marche à pied.