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Droit D'Vélo souhaitait, par cette manifestation, valoriser un parcours cycliste allant du Pont de l'Esplanade au Rivage Gayant, qui constitue une alternative sérieuse et agréable à l'usage irrationnel de la voiture pour se rendre à l'Espace Gayant à partir du centre de Douai.
Ce parcours emprunte le quai de la Barque puis le Chemin de halage.
Pour consulter la carte.
Deux articles relatant la manifestation sont parus, l'un dans la Voix du Nord du mardi 17 octobre 2000, l'autre dans Nord Eclair du Dimanche 15 octobre 2000.
Nous vous conseillons de regarder la page sur le Dring-Dring 2003.
Vous pouvez aussi consulter la page sur le Dring-Dring 2002
sur le thème :
Droit D’Vélo a proposé une sortie à la fête du Vélo à Bruxelles.
Cette fête comportait de nombreuses animations ("Modavélo", Rallye, Vélo Parade) et a été l’occasion de redécouvrir Bruxelles à bicyclette.
Plus d'info sur http://www.provelo.org/
Nous vous conseillons de regarder la page concernant le Dring-Dring 2001 et celle concernant le Dring-Dring 2003.
Rassemblement rue Jean Bellegambe à l'appel de Droit D'vélo...
Nous ne sommes pas peu fiers d'avoir fait des émules : le 11 mai 2003, l'Office de Tourisme de Douai organisait une visite des fortifications...à vélo !
Un article relatif à cette visite a été publié dans l'Observateur du Douaisis.
Droit D'velo proposait un tout en vélo de quelques usines
classées Seveso autour de Douai. Ce tour faisait environ 30km. Il a
démarré de la place Carnot, est passé par
Auby pour finir par Metaleurop à Evin-Malmaison.
Un article est paru dans LA VOIX DU NORD du JEUDI 17 JUILLET 2003, relatant la tentative de récupération des sols pollués par les plantes.
Sortie sur l'Ile de Walcheren (Hollande), juchés, pour la plupart des participants, sur les étranges vélos hollandais.
Quelques Photos et remarques sur cette sortie.
Stand de Droit D'Vélo à la braderie de Douai rue Dutert
Cette initiative a été prise suite à la mort d'un cycliste le dimanche 25 août 2002 dans cette ville.
Nous inviterons au cours de cette promenade la municipalité à nous présenter les mesures proposées pour limiter l'insécurité routière sur les axes de transit de cette ville.
Il est en effet urgent de protéger les automobilistes contre eux-même mais aussi de sécuriser les modes de déplacement doux (marche et vélo).
Vous pouvez consulter les articles de la Voix du Nord relatifs à cet accident
la manifestation à l'initiative de Droit D'Vélo a été relatée dans Douai-hebdo du 1er novembre 2002.
Droit d'Vélo a écrit à Madame PEZIN, maire de Sin le Noble pour évoquer les difficultés de circulation à vélo sur sa commune. Madame Pezin
est également Vice-Présidente du S.M.T.D. (Syndicat Mixte des Transports du Douaisis). On peut lire dans TUB loisirs de mars 2003, que les membres du bureau du SMTD "sont
à votre écoute et se tiennent à votre disposition en matière de transport public. Cependant, 6 mois après l'envoi de notre lettre, nous n'avons toujours pas eu de réponse !
Pour lire la lettre.
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chemin de la Tarte n°2 à Sin le Noble | |
Le parcours et quelques commentaires. |
Le thème principal a été la sécurité routière parce que des villes plus sûres sont des villes cyclables mais aussi parce que des villes cyclables sont des villes plus sûres.
Monsieur DELOBELchargé de mission au pôle d'animation Sécurité Routière de Lille, a présenté les enquêtes REAGIR (Réagir par des Enquêtes sur les Accidents Graves et par des Initiatives pour y Remédier). |
Cette promenade voulait protester contre des conduites automobiles inconscientes qui peuvent se révéler meurtrières : Madame Naegelen, âgée de 42 ans a été tuée dans cette rue par un automobiliste qui effectuait une manoeuvre de dépassement de deux voitures alors que la vitesse y est limitée à 50 km/h. L'association a érigé une silhouette noire sur les lieux du drame.
Quelques photos de la manifestationCette fête du vélo sympathique comportait de nombreuses animations. Cette fête était aussi l'occasion de rencontrer les associations de
cyclistes bruxelloises qui se caractérisent par leur longue expérience (Monsieur Dekoster est considéré comme le "pape"
du vélo au niveau européen) et leur dynamisme. La fête avait lieu au Parc du Cinquantenaire à Bruxelle, parc qui mène à la zone
boisée du Parc de Woluwé, via l'Avenue de Tervueren, interdite aux voitures pour la circonstance.
Vous pouvez consulter sur le site quelques photos du Dring-Dring 2001.
Pour plus de détails sur le Dring-Dring, vous pouvez visiter le site de Provelo, bureau d'études qui est l'un des organisateurs de cette manifestation mais qui organise aussi des parcours de découverte de Bruxelles à vélo.
Vous pouvez aussi visiter le site de la dynamobile qui organise chaque année, depuis 1995, un voyage de 10 jours à travers l'Europe pour promouvoir les politiques cyclables. Cette association est passée à Douai en 2000.
Vous pouvez également consulter le site de Placeovelo, l'association de cyclistes au quotidien de Bruxelles.
Reportage exclusif de Droit D'Vélo sur le Dring-Dring 2003
Nous vous conseillons de consulter la page sur le Dring-Dring 2001.
Vous pouvez aussi voir quelques photos du Dring-Dring 2002
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Le Crotoy vu de la pointe du Hourdel |
Droit D'Vélo invitait à découvrir le nord du douaisis : le quartier de Dorignies, la ville de Roost-Warendin et ses charmes méconnus de beaucoup de Douaisiens : le château de Bernicourt et son bois perdu au milieu des prés où paissent de vraies vaches, le "sentier des senteurs et des couleurs", une opération originale de réhabilitation de terrils qui permet de rouler à l'écart de la circulation automobile.
Ce fut l'occasion également d'emprunter une partie du tracé du tramway du début du XX° siècle et du futur Transport en commun en site propre.
Un pot fut offert en fin de parcours au Parc des Prés Loribes par l'Amicale Laïque de Flers dans le cadre de la Fête de l'Enfant.
La veille, une alerte à l'ozone était signalée dans les communes de Lille, Valenciennes et Douai, ce qui est d'autant plus inquiétant qu'on pouvait s'attendre à une circulation moindre (pont de l'ascension) : ceci nous conforte dans notre action en faveur des modes de déplacement doux. Cette alerte était évoquée dans LA VOIX DU NORD du lendemain tout en bas à gauche de la page 2 dans les communiqués (voir ci-dessous), ce quotidien publie cependant un article pour le moins décalé relatif à la fête du vélo.
Triple alerte à l'ozone. - Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la chaleur(sic! note de DDV) a déclenché une nouvelle alerte à l'ozone hier après-midi, le seuil de 180 microgrammes par mètre cube ayant été franchi dans la métropole lilloise, comme la veille. La préfecture du Nord a donc diffusé un message de recommandations en direction des personnes sensibles. Ce seuil de niveau 2 a également été franchi dans les agglomérations de Douai et Valenciennes.
Celle-ci est organisée par l'Association des Familles et est particulièrement intéressante pour trouver un vélo d'enfant. Pour les bonnes affaires, il vaut mieux y aller tôt.
Le Royal de Luxe et Jean-Paul Goude ont fait des petits. Le défilé de Gayant 2001 a été un flop : qu'à cela ne tienne, on
recommence avec l'Art-Mada. Le principe consiste à valoriser l'initiative et l'énergie des associations au profit d'un
démiurge : sur fond de feu d'artifices sur le "lac" du parc du Rivage Gayant et de musique, les associations joueront le rôle
de figurants bénévoles et anonymes (cela se passe la nuit) à bord d'embarcations de fortune qu'elles auront construites elles-mêmes. Bravo aux associations qui se sont embarquées dans cette galère.
On ne se refait pas : je garde la nostalgie des traversées de la Garonne à Toulouse dans des embarcations de fortune au cours
des années 1980 qui étaient une fête presque totalement improvisée.
Quoiqu'il en soit, nous ne saurions trop vous recommander, si vous êtes curieux du résultat, de vous y rendre à pied ou à vélo par les chemins de halage.
proposaient une balade à pied, à vélo (ou à cheval) avec la participation de la Gorge Bleue et de Droit D'Vélo.
Vous pouviez, au cours de cette balade, vous informer sur le projet de création d'une nouvelle zone industrielle de 80 ha sur
les communes de Lauwin-Planque et Flers en Escrebieux.
Cette balade emprunte en partie des chemins agricoles et est donc relativement "sportive" : un VTC ou un VTT sont conseillés.
Pensez également, comme dans toute balade à vous munir d'eau et aussi d'une chambre à air de rechange (une réparation sur place n'est pas toujours facile et il est particulièrement désagréable de devoir rentrer à pied).
Dans le cadre des Randonnées Vitale, notre association vous propose de découvrir le sud du Douaisis au cours d'une promenade familiale à vélo d'une vingtaine de km. De nombreuses animations (poney, aviron,etc..) vous sont proposées par la Ville de Douai au retour. Un cadeau surprise vous sera également remis par la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie)
Dans le cadre de sa concentration départementale, la Fédération Française de Cyclotourisme vous invitait à découvrir à vélo le patrimoine historique de Douai sur un parcours familial d'environ 12 km. Le départ était fixé à 9h00 à la maison des associations. Après la visite de la ville incluant une visite du beffroi pour 1 euro, une collation fut offerte au retour vers midi.
LA VOIX DU NORD publiait un billet d'André DUBUC, Directeur Général du Centre Historique Minier de Lewarde. Ce billet évoquait les difficultés de circulation à vélo.
Nous constatons avec plaisir que les remarques faites par Monsieur DUBUC rejoignent les propos que nous tenions à Madame PEZIN, maire de Sin le Noble dans notre lettre du 25 février 2003.
Tant que la politique vélo du PDU se limitera à un discours et ne se traduira pas par des réalisations concrètes, le désir de report modal de la voiture vers le vélo,
sera vite étouffé par les conditions déplorables de circulation actuelle avec ce mode de transport.
Le bureau de l'association Droit D'Vélo a envoyé une lettre ouverte à Monsieur Yves Dhainaut, Maire de Roost-Warendin au sujet de l'aménagement de la rue Edouard Vaillant. En effet, l'aménagement actuel ne prévoit pas de bandes cyclables, en violation de la charte du PDU (Plan de Déplacements Urbains) du Douaisis adopté en juin 2002.
L'association ayant communiqué cette lettre ouverte à l'Observateur du Douaisis, celui-ci a réalisé un dossier sur la place du vélo dans le Douaisis.
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Pour en savoir plus |
Droit D'Vélo était présente, comme l'année dernière, à cette braderie, rue Dutert sur la Place Carnot.
Jérôme Dancoisne, en charge des transports à l'ADEME (Agence de Développement et de Maîtrise de l'Energie),
est intervenu sur les enjeux énergie, environnement et transports dans la Région et a évoqué également l'étude menée par L'AREMASSE sur les concentrations de benzène (polluant
cancérigène lié aux transports) dans le douaisis.
Jean-Jacques Delille, Premier Adjoint au Maire de Douai mais aussi Président du
SMTD (syndicat mixte des Transports du Douaisis) nous a fait l'honneur de sa présence.
A cette occasion, l'Assemblée Générale de Droit D'Vélo a adopté deux motions.
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Vous pouvez lire les compte-rendus de cette Assemblée Générale rédigés par la Voix du Nord et l'Observateur du Douaisis du jeudi 20 novembre 2003.
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L'Association Droit D'Vélo de défense des cyclistes quotidiens sur le Douaisis a découvert avec consternation le contenu du
courrier du 28 juillet 2003 de la SNCF adressé au Maire de Douai annonçant la fermeture du garage à vélo situé en gare de
Douai.
A de multiples occasions, notre association s'était inquiétée de l'absence totale de communication de la part de la SNCF sur
ce service de garde de bicyclette à la journée et sur abonnement, alors que la demande d'un tel service était forte chez les
usagers du train !
Or ce garage était tout à fait adapté à ce service ! Equipé d'une rampe d'accès et d'une ouverture de la porte par digicode, il
n'avait rien à envier aux garages à vélos que l'on trouve dans les gares des Pays Bas. Il garantissait toutes les ressources
d'une intermodalité bien pensée dont la gare de Douai était le point de raccordement. Dans le cadre de la mise en application
du PDU du Douaisis, il semblait évident que ce type de service devrait être proposé dans les autres gares de voyageurs du
Douaisis.
Par ailleurs à travers le développement de son TER, la Région Nord-Pas-de-Calais développe une action ambitieuse pour
inverser les parts modales dans les trajets quotidiens au profit du train et joue la complémentarité avec les moyens de
déplacement doux en autorisant l'usage train + vélo. La mort annoncée en toute discrétion de ce service à Douai dont le
fonctionnement aurait pu être exemplaire relève bien d'une volonté inverse, visant à décourager les personnes souhaitant se
rendre à la gare à bicyclette !
L'Assemblée générale de Droit D'Vélo/Douaisis réunie ce 15 novembre 2003 demande à Monsieur le Président de Région et
à Monsieur le Maire de Douai de bien vouloir intervenir auprès de la SNCF afin que celle ci revienne sur sa décision et
s'engage à développer ce service et à en faire la promotion auprès des usagers afin d'en favoriser la fréquentation, ce qui
aurait aussi pour effet de désengorger les accès de la Gare de Douai. En tout état de cause, la construction d'un abri extérieur
sans surveillance promis pour les calendes grecques, ne pourrait être vécue que comme une régression par rapport à la
situation antérieure !
Bonne Année 2004 à Flers
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L'association Droit D'Vélo s'étonne des travaux de réfection menés dans la rue de l'Eglise et dans la rue de Planque sur la
commune de Flers en Escrebieux.
Bien que cette réfection utilise des matériaux de qualité, elle ne respecte, au vu de l'état d'avancement des travaux, ni
l'esprit ni la lettre du PDU adopté par votre commune en juin 2002.
Le PDU a pour objectif de rééquilibrer la part modale des différents modes de déplacement. Cet objectif affiché
s'accompagne de règles permettant d'atteindre ce but, règles qui figurent dans les chartes annexées au PDU du Douaisis
auxquelles la Mairie de Flers a souscrites. Même si la rédaction de ce document n'est pas toujours suffisamment explicite, il
est précisé à la page 31, que la largeur minimale d'un chemin piéton doit être de 1,40 mètre comme le précise la norme
AFNOR P98 350 de février 1988, permettant à tous les usagers et notamment aux PMR de se déplacer dans de bonnes
conditions de sécurité et de confort.
Or, que constate-t-on sur cet axe ?
Malgré l'équipement en garages de la quasi-totalité des maisons, le stationnement des voitures a été privilégié au détriment
des piétons : sur une grande partie de cet axe, la largeur des trottoirs réservée aux piétons est inférieure à 1 mètre et peut
même descendre à moins de 60 cm à certains endroits. La présence d'un bac destiné à accueillir un arbre à la hauteur du
nø85 mais qui se fait ici au détriment de la largeur du trottoir qui s'en trouve réduit à 90 cm, ne contribue plus qu'à ajouter
une touche surréaliste à cet aménagement. |
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L'aménagement de cette rue ne se contente pas de considérer comme lettre morte les orientations du PDU. Il enfreint également la loi : l'arrêté du 31 août 1999 publié au J.O. du 4 septembre 1999 stipule dans son cinquième point que la largeur minimale du cheminement (piétonnier) doit être de 1,40 mètre hors mobilier ou autre obstacle éventuel. Aussi l'association se réserve-t-elle le droit de faire respecter la loi par les moyens mis à sa disposition. Nous nous permettons également de vous demander si des bandes cyclables ont été prévues sur cet axe même si cette question semble saugrenue au regard de ce qui précède. Pour connaître le contexte législatif concernant les cheminements piétonniers et leur adaptation aux personnes à mobilité réduite, vous pouvez consulter la page législation du site. |
Monsieur Yves Dhainaut, maire de Roost nous avait écrit le 6 novembre 2002 qu'il ne manquerait pas d'informer l'association Droit D'Vélo sur les éventuels aménagements de la rue Jean-Jaurès. Depuis, malgré une première réunion publique en février 2003 et une lettre de Droit D'Vélo envoyée au Maire le 25 août 2003, plus aucune nouvelle. Aussi Droit D'Vélo a-t-il décidé de s'inviter à la réunion publique du 18 novembre 2003.
Lionel Courdavault, Premier Adjoint au Maire de la commune de Roost animait cette réunion qui rassemblait d'une part de nombreux riverains des rues Jean-Jaurès et Edouard Vaillant, d'autre part
Quand trop de voitures tuent la voitureLe constat est unanime chez les habitants et les techniciens. L'intensité du trafic est importante tant au niveau du nombre de véhicules (environ 12000 véhicules/jour) que des vitesses pratiquées. C'est d'ailleurs la raison qui justifiait la création de bandes et pistes cyclables sur cet axe dans la charte du PDU. Les riverains se plaignent essentiellement de la difficulté à s'insérer dans le trafic de l'axe principal (rues Jean Jaurès et Edouard Vaillant) en venant des rues latérales. Cette difficulté est aggravée par le stationnement sauvage généralisé qui nuit à la visibilité au niveau des carrefours. Une habitante a justifié l'emprunt des trottoirs à vélo par les jeunes. Rappelons que le vélo ne concerne pas que les jeunes mais 8% de la population de Roost. |
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Ci-contre les trois silhouettes noires posées dans la rue Jean-Jaurès à Roost-Warendin en septembre 2002 et évoquant les trois derniers accidents mortels :
Le pilier neuf, à droite des silhouettes, a été reconstruit, suite à un accident de voiture. |
La réfection de cet axe résulte de la volonté du Conseil Général de mettre cet axe hors-gel : on excave la chaussée sur une certaine
profondeur pour protéger la voirie contre les effets du gel. Dans le cadre de cette réfection, une réflexion est menée sur
l'aménagement de cet axe.
Au vu des discours, les techniciens de la DVI ne sont pas encore sortis de la culture du tout-automobile.
Ceux-ci privilégient l'écoulement des flux automobiles. Leurs moyens d'action préférés sont les rond-points(chers et donc rejetés ici) et la
bande centrale peinte qui constituerait la solution idéale, car en grande partie indolore. Le terre-plein central surélevé et continu est
rejeté : il est hors de question d'imposer aux riverains circulant en automobile un quelconque détour au départ ou au retour
de chez eux. La bande centrale permettrait de réduire les vitesses sans les casser : il faut entendre les techniciens de la D.V.I. affirmer
que "rouler à 50 km/h, c'est rouler au pas" (en cas de collision avec un piéton à cette vitesse, c'est la mort assurée dans 40%
des cas, un blessé grave dans 43% des cas). Ma femme, qui est probablement une intégriste, propose d'attacher ces
"professionnels" derrière une voiture roulant à 50 km/h, pour leur faire appréhender leurs discours. La limite de cette
solution n'a pas manqué d'être relevée par de nombreux Roost-Warendinois. En effet, dans l'Avenue des Martyrs de la
Résistance qui mène du centre ville au collège, le terre-plein central a été supprimé au profit d'une bande centrale pour les 4
jours cyclistes de Dunkerque. Cette modification s'est traduite immédiatement par un accroissement des vitesses pratiquées.
Un autre remède symbolique adopté pour réduire les vitesses mais qui ne s'applique qu'en l'absence de conflit d'usages, est
le traitement paysager consistant en la plantation d'arbres. Nous ne pouvons qu'être favorables à ce projet d'autant plus qu'à
la hauteur des plantations, il devrait y avoir une piste cyclable (présence d'une "fenêtre agricole"). Or les cyclistes et les
piétons sont les mieux à même d'apprécier ce type d'aménagement. Nous espérons cependant que ces arbres ne seront pas
victimes d'une punition collective trop fréquente le jour où un arbre aura le malheur de "rentrer dans une voiture".
Par contre, tous les moyens réellement efficaces pour casser la vitesse tels que les coussins berlinois, les plateaux
ralentisseurs et les écluses sont boudés par la DVI alors que ceux-ci sont déjà utilisés dans le Douaisis (coussins berlinois à
Cuincy, sur la D 120 entre Auby et Flers, plateau ralentisseur prévu sur la rue Francisco Ferrer à Roost) et de pratique
courante en Flandre Belge. La mise en place de ces techniques est d'ailleurs parfaitement connue de la DVI :
"les plateaux ralentisseurs sont réellement efficaces aux carrefours" ; "En section courante, ceux-ci ne sont efficaces qu'à
condition d'être espacés tous les 150 mètres (c'est effectivement le cas dans la Saint Denislaan, avenue derrière la gare de
Gand) ; "ceux-ci seraient bruyants avec les camions".
Pourquoi ne pas adopter des carrefours surélevés au croisement entre la rue Voltaire et la rue Gustave Delory, ainsi qu'au
croisement avec la rue Roger Salengro ainsi qu'au croisement avec la rue Jacques Brel (environ 250 m entre la rue Jacques Brel et
la rue Albert Camus, 180 m entre la rue Albert Camus et la rue Voltaire, 480 m entre la rue Gustave Delory et la rue Roger
Salengro).
Toujours selon la DVI, les coussins berlinois ne seraient d'aucun effet et même dangereux si l'on n'a pas au préalable déjà ralenti la vitesse des
voitures et ne sont d'aucun effet sur la vitesse des bus et des camions de par l'écartement de leurs essieux. On peut rétorquer que, d'une part les camions ne peuvent
être isolés du flux d'autres véhicules et que,d'autre part, la réduction de la vitesse est une exigence imposée à la DVI.
Quand aux écluses qui réduisent la voirie à un seul sens de circulation sur quelques mètres et que l'on trouve fréquemment en Flandre Belge,
elles sont considérées par la DVI comme le mal absolu. Et pourtant, on a un exemple d'écluse imposée dans la rue du
Docteur Lequien à Douai, associée, il est vrai, à un feu. L'une des participantes à la réunion se demandait d'ailleurs
pourquoi on n'instaurerait pas tout simplement des feux.
Quand à l'instauration de pistes cyclables à droite du stationnement des voitures qui permettrait de réduire la largeur des
pistes à 1 mètre, les cyclistes étant à l'écart du flux automobile, celle-ci est rejetée d'office : il y aurait incompatibilité entre
les cyclistes et le stationnement des voitures. Soyons clairs : une fois de plus, c'est le cycliste, l'usager le plus faible car non
carossé, qui doit subir le plus de risques. En cas de stationnement en contact avec le flux de la circulation, on constate
effectivement une tendance des automobilistes à se déporter vers la droite pour éviter les bris de tôle. Mais, là aussi, les
solutions techniques existent avec l'instauration, à intervalles réguliers, de bacs à fleurs contribuant à faire respecter
l'espace de stationnement par les voitures qui roulent. L'adoption de cette solution suppose bien évidemment de résoudre le
problème de l'entretien de la piste cyclable, celui-ci étant facilité si la piste cyclable est à la même hauteur que le trottoir.
Dernier point : on assiste à une querelle de normes concernant la largeur des voiries. La DVI aurait des normes de largeur
instaurées au niveau départemental (par qui ?), qu'elle se refuse à modifier. Et pourtant, il y a de fortes chances que ces
normes qui seraient intangibles ne soient pas respectées sur la D917 dans la traversée de Râches, entre autres, pour des
raisons historiques (hors de question de raser les maisons présentes sur cet axe). Alors pourquoi ne pas accepter un
aménagement de ces normes dans la traversée de Roost-Warendin au profit de l'ensemble des habitants de la commune ?
Le premier projet émanait de la DVI. Il instaure des bandes cyclables quand c'est possible mais les abandonne dès qu'il y a
une remise en cause possible d'un stationnement bilatéral, tout en maintenant une bande centrale dont la création est
contestée par l'association Droit D'Vélo dans la mesure où celle-ci se fait au détriment de la la création de bandes cyclables.
Une fois de plus, on aimerait que tout aménagement de voirie s'accompagne d'une étude sérieuse du stationnement prenant
en compte l'offre existante (constituée de la capacité des garages individuels et des accès à ceux-ci qui peuvent permettre
dans de nombreux cas le stationnement d'une deuxième voiture) et la demande qu'il serait important de quantifier (1, 2, 3
voitures par ménage ?) mais aussi de maîtriser conformément au PDU. Rappelons que, selon le diagnostic du PDU établi en 2000, le taux de motorisation à Roost est inférieur à 43 voitures pour 100 habitants (soit moins de 1,2 voiture par ménage). Dans les coins, on pouvait entendre : "Pourquoi X
veut-elle une place de stationnement devant chez elle ? elle a un garage !"
L'exigence de stationnement n'exclut d'ailleurs pas une certaine mauvaise foi : "on arrive à un secteur commerçant" mais
on apprend toujours en apparté que ce secteur commerçant ne comprend qu'un seul commerce de proximité (une
boulangerie). Il y a en fait trois commerces, mais sur plus de 350 mètres, dans la rue Jean Jaurès entre l'allée de Bernicourt et la rue Albert Camus.
Le SMTD présentait un projet alternatif qui respectait le souhait des riverains de voir le maximum de places de stationnement créé. Ce projet, en contrepartie, adoptait des solutions efficaces pour casser la vitesse et rendre compatible la cohabitation entre cyclistes et automobilistes, toutes solutions dénigrées par la DVI. Au delà d'une querelle de services, on peut aussi y voir l'opposition de deux cultures : la culture PDU qui vise à favoriser les modes de déplacement doux et une culture vieille de 30 ans du tout automobile.
On assiste ici à la limite de ce type de débat qui s'accompagne d'une version tronquée de la situation.
Rappelons brièvement quelques éléments du PDU. L'aménagement de la Rocade Nord (RN 455), dont le coût assumé par l'Etat ne figure pas dans le PDU,
a pour objet de réduire la circulation de transit dans le périmètre du PDU et dessert toutes les agglomérations du nord de Douai (Douai,
Flers, Auby, Roost). On doit même dissuader les voitures parasites qui ne sont qu'en transit, de traverser le périmètre du
PDU en réduisant, entre autres moyens, les vitesses à l'intérieur de ce périmètre. C'est d'ailleurs l'un des objectifs du plan de circulation de Douai. Les voiries ont été hiérarchisées avec des exigences
tenant compte de l'importance du trafic automobile mais aussi d'autres usagers de la voirie tels que les cyclistes, les piétons et les bus.
C'est ainsi que le PDU préconisait l'instauration de bandes cyclables sur la D320 et la D8.
Le PDU, dans la remise en cause du monopole automobile (et non de la voiture), répond à plusieurs exigences :
Or que constate-ton ?
Alors qu'un cycliste a été tué sur cet axe par une voiture dont le conducteur, sous l'emprise de l'alcool, a perdu le
contrôle de son véhicule en août 2002 , on remet en cause la conduite du cycliste ("Avez vous lu le PV de l'accident ?").
Alors que notre association se contente de demander le respect des règles instaurées dans la charte du PDU, une personne
"responsable" se permet de parler au nom des cyclistes parce qu'il lui arrive de faire du vélo le dimanche matin et donc dans
des conditions de circulation qui n'ont rien à voir avec celles de la semaine, et traite des membres du bureau de l'association Droit D'Vélo d' "intégristes".
Emportés par son élan, un technicien nous reprocherait presque de remettre en cause l'économie locale.
Roost-Warendin a-t-elle une vocation résidentielle ou doit-elle se contenter d'être la victime de flux de transit parasites dus à des
automobilistes estimant avoir moins de chances d'être sanctionnés pour excès de vitesse sur les axes secondaires ou
préférant plus simplement gagner quelques secondes en n'empruntant pas la rocade ?
Nous regrettons ce chantage à l'urgence dans un projet qui engage l'avenir à long terme et qui est attendu depuis très
longtemps : "il faut nous dépêcher de prendre une décision, sinon l'argent partira ailleurs".
Nous déplorons le discours de certains membres de la DVI qui nie l'importance d'un véritable débat public et qui
s'apparente à "notre projet est à prendre ou à laisser" : "si vous n'êtes pas d'accord, on se contente de mettre la route en
hors-gel.
Notre association avait protesté, lors de la parution du PDU, contre le peu d'axes sur lequel les aménagements cyclables étaient
obligatoires, exigence qui s'apparentait au strict minimum liée à des raisons de sécurité et qui ne contribuerait pas à relancer la pratique
du vélo au quotidien. Or même cette portion congrue est remise en cause.
Pacifier la circulation automobile, c'est donner aussi plus de liberté à l'ensemble de la population, c'est aussi donner aux
enfants et aux jeunes, entre autres, la possibilité de se rendre à l'école par leurs propres moyens avec leurs copains sans que
les parents se sentent obligés, pour des raisons de sécurité, de les déposer en voiture devant l'établissement scolaire. Et si
vous redécouvriez, en tant qu'adulte, avec une circulation pacifiée, le plaisir d'aller chercher votre baguette fraîche ou de
faire les courses de proximité à vélo ?
Aussi l'association Droit D'Vélo n'est pas "butée" sur les bandes cyclables à condition que la circulation automobile soit sérieusement modérée. Elle penche donc pour le projet du SMTD.